Nous étions là Buche et moi, face à Barrès. En buvant cette bière, le vauclusien continuait ses adieux. Il avait dit au revoir à Koso et Audrey la veille, à sa Charlotte il y a quelques heures. Bientôt ce serait le grand départ vers l'aventure : vers l'Amérique, vers Montréal ! Mais pas tout de suite. D'abord il y avait Barrès. Dans quelques heures nous prendrions le train à Avignon, direction Paris Gare de Lyon. Ca allait chier !
Alors que Bucheron et moi-même attendions que Clem, Sophie, Nne, Hugo et Popo viennent nous chercher à la gare de Lyon, nous discutions sur le bonheur que nous nous attendions à vivre pendant ces quelques jours. La discussion alla même jusqu'à la ponctualité de nos amis... Bref ! Au bout d'un moment ma coloc et Sophie (déguisée en "business girl") arrivent et nous apprennent qu'en fait Popo, Hugo et Nne nous attendent au bar. Que de joie, que de bonheur à l'idée retrouver toutes ces têtes que nous ne connaissons que trop bien. Alors que nous entrons dans ce repère parisien Lounge au possible, Popo nous voit et prononce un petit "Oh !". Cela produit une réaction en chaîne : Nne se retourne et crie. Clem et Sophie à l'entrée nous diront plus tard qu'on a entendu l'animal jusque dans la rue ! Hugo, mourant parce que malade, se lève et casse le verre de Nne. Que c'est bon de revoir ces guignols !
Ces jours furent telles des vacances pour beaucoup d'entre nous. Ils réveillèrent la camaraderie enfouie en nous :
Souvent nous avons eu l'impression d'être suivis. Un visage inconnu pour certains d'entre nous aiguisait la curiosité. Qu'il nous suive dans la rue était une chose, mais nous le retrouvâmes dans tous les appartements où nous allâmes ! Nous comprîmes plus tard que Pauline en avait un usage personnel pas catholique du tout. Nous finîmes même par nous lier d'amitié avec ce David, grand brun ténébreux et au combien bavard. One of us ! One of us !
Paris c'est nuuuuuuuuuul. Le seul avantage du métro est qu'il nous a permis de voir Hugo vomir et Bucheron, totalement saoul, gueuler un énorme "Chez nous la pétanque, c'est une coutume..." devant le regard effrayé de parisiens. Mais bon, il y a la tour Eiffel :
Mais toutes ces marches ont épuisé notre énergie. Ces quelques jours furent donc ponctués de bonnes bouffes. Gros petits déj' souvent préparés par les filles pendant qu'Hugo, malade vomit et goûters salés chez David qui a eu le plaisir de nous recevoir !