
jeudi 22 janvier 2009

lundi 12 janvier 2009
3 semaines de vacances, 2500 km parcourus, 78 mails en rentrant.... Le Buch vous salue !!
De villes coloniales en capitales de contrebande, de baies caribéennes en forêts tropicales, de montagnes en désert... Tel serait le résumé de vacances un peu folles sur les routes de la diversité colombienne. Je vous en raconte un peu plus :
J'en ai pris plein les yeux. J'ai parcouru l'histoire, à travers les pierres d'anciens villages indigènes perdus dans les montagnes ; sur les murs de Cartegena de las Indias et de Mompox, deux emblèmes de la colonisation espagnole. J'ai déambulé au cœur des paysages de la côte caribéenne sur près de 800 kilomètres en ligne droite. D'abord les îles paradisiaque à l'eau cristalline et au sable blanc. Viennent ensuite les plages du Parque Tayrona où la Sierra Nevada de Santa Marta plonge dans la mer. Puis la lagune de Camarones qui abrite des centaines de flamands roses et où l'on vogue en pirogue le temps d'un couché de soleil. Le tout pour arriver au bout du monde, dans le désert de la Guajira. Un lieu sans limite où ciel, terre et mer se rencontrent dans un spectacle de couleur. La mer offre des bleus paradisiaques, le sable est orangé et le soleil plus qu'inspiré au moment de s'éclipser.
Un décor si particulier qui ne serait rien sans la plus grande des richesse que renferme ce pays : les gens de Colombie.
C'est cette famille costena qui m'a reçu le temps de passer Noël dans une ambiance typiquement caribéenne. Une semaine à boire des bières en parlant pour parler, à manger du poisson avec du riz au lait de coco, une semaine pour découvrir la vraie vie sur la côte en dansant quelques pas au rythme des accordéons du vallenato local..
Ce sont ces gens de la finca de Don Pedro cachée dans la forêt du Parque Tayrona qui propose un tourisme en accord avec l'environnement et la culture locale. Donde Don Pedro tous les employés vous appellent par votre prénom ; on y fait des pain à l'arrequipe et des gâteaux au chocolat-noix de coco au feu de bois ; on mange sur des tables bois où tous se rencontrent le temps d'un repas pour parler de voyages et d'aventures.
C'est cette bande franco-colombienne que nous avons formé dans le Tayrona le temps de quelques rhums et d'une borrachera filosofica inoubliable.
C'est Don Silvio le patron du Punto Rojo à Pueblito, au milieu de nulle part, où nous nous sommes arrêtés boire une bière à l'occasion d'une pause de notre bus. Ce vieux monsieur s'est assis à notre table et nous a parlé de sa vie, de son village, comme un grand-père à ses petits-enfants. J'ai écouté cet inconnu, au bord des larmes. Pour la première fois je ne me suis pas senti étranger. J'étais juste un jeune homme buvant les paroles d'un vieil homme. Je n'avais plus de patrie je faisais juste partie du même monde que lui. Asi es la gente de verdad, dans cet échange j'ai touché du doigt la vérité de ce que nous devrions être les uns avec les autres.
Ce sont enfin tous ces inconnus qui nous ont chargés dans leur voiture pour quelques pesos et qui nous ont raconté leurs histoires .
La Colombie est loin d'avoir résolu tous ses problèmes et elle à encore beaucoup à apprendre. Mais nous devons apprendre de son peuple sa facilité tout autant que sa simplicité en ce qui concerne les relations humaines. Ce voyage est l'histoire d'un échange entre un franchute (petit français) en vadrouille et des dizaines de Colombiens. Ces rencontres, cette chaleur spontanée qui nous touchent tant, nous autres européens froids et civilisées, fait partie du quotidien de ces gens qui malgré tout savent encore vivre heureux.
Je n'ai malheureusement que trop peu d'images de toutes ces personnes, soit parce que nous étions trop soûl pour prendre des photos, soit par pudeur ou tout simplement par oubli. Qu'importe, ces moments sont gravés dans ma mémoire et ne pourront que s'embellir avec le temps, car là où photo fige, le souvenir réinvente... Je vous laisse donc profiter des paysages, en vous disant que si loin de vous tous, j'apprends combien je vous aime. Vous me manquez, prenez bien soin de vous.
La première bizette de 2009, en souriant d'avance à cette année de retrouvailles !!
Buch
lundi 5 janvier 2009
Bonne année les companeros de mon coeur!!!
C'est aux côtés d'une companera que j'ai eu la chance de fêter le nouvel an et dans une ville magique qu'à force de voir dans les bouquins et à la télévision, on n'est plus sûr de savoir si elle existe en réalité...vraiment un séjour inoubliable!
Je vous embrasse très fort tous où que vous soyez bande de rats
et merde BEn qui pue pour tes exams!!!