dimanche 21 septembre 2008

Eco Rutas : Caminata hasta Santa Elena





Il y a avait longtemps qu'elles m'appelaient, ces montagnes qui entourent Medellin. Je n'ai donc pas pu résister face à l'organisation d'une balade, guidée par un anthropologue adorable, sur les hauteurs de la ville. Nous voici partis à plus de 2500m d'altitude, sur les traces des chemins indigènes à travers la vallée d'Aruba. Le paysage est saisissant, l'immensité de cette surprenante cité andine laisse sans voix. La bandeja paisa du midi est bienvenue. C'est un plat typique de la région d'Antioquia, où je me trouve. Je vous laisse apprécier sa composition légère et diététique : frijoles (fayots) en sauce, riz, une sorte de banane grillée, un avocat, un œuf et une bonne tranche de chicharron (lard grillé). Le tout servi dans un plat d'au moins 70cm de long. La dégustation ne pose aucun problème, en revanche tout se complique lorsqu'il faut se lever. Nour repartons malgré tout pour apprécier d'autres panoramas. Face à la ville, nous écoutons les histoires des Colombiens sur Medellin à l'époque du cartel. Sur le retour, Pablo, notre guide, nous fait la surprise de sortir sa flûte traversière et nous régale de cumbia locale dans un vallon à l'acoustique étonnante. Un très bon moment. Nous nous sommes promis de remettre ça en montant à pied les 1000m de dénivelé que notre pauvre bus a eu bien du mal à gravir. A fond de première, 18km/h de moyenne et une descente forcée des passagers sans quoi il ne montait pas. Folklorique.

Sinon le travail m'occupe toujours autant. Ma tâche principale est d'être polyvalent. Buch qui établit des budgets et qui cherche des partenaires, notamment pour la fête du vin. Buch traducteur dans les deux sens. Buch qui fait des dossiers de presse et des compte-rendus d'évènement. Buch professeur de français. Alors là, je vous laisse imaginer toutes les saletés que je peux leur apprendre. Non vraiment le français option Bucheron c'est canon. C'est une expérience forte de donner un cours. Cette pression quotidienne de faire un oral d'1h30 tous les soirs. Il faut tout le temps se remettre en cause, les étudiants sont exigeants. Mais dans l'ensemble c'est souvent un grand moment d'échange et de partage. Je regrette vraiment pas de finir tous les soirs à 20h, en plusje me suis fait pote avec un couple de Rolos (Habitants de Bogota) qui me traînent un peu partout. On a même prévu un petit road trip jusqu'à la côte caraïbe en voiture, affaire à suivre. Sinon ils m'ont invité un soir parce qu'ils cherchaient des garçons pour danser la salsa avec... 28 filles venues de Bogota pour un weekend. C'était super, j'ai pas entendu sonner mon portable, je n'étais donc au courant de rien et ils se sont bien foutu de ma gueule en me racontant le lendemain qu'ils avaient passé une soirée de folie. Ils perdent rien pour attendre... Mais le meilleur c'est quand même Buch qui gère la réception d'un des plus grand groupe de jazz du moment : Erik Truffaz Quartet. C'est un groupe franco-italiano-suisse en tournée en Amérique latine et de passage à Medellin. Je leur ai servi de guide et d'interprète toute la journée. Bilan : grosse déconnade, remplissage de bide et tombage de pinard aux frais de l'Alliance, mais surtout rencontre humaine et musicale hors du commun. Les mecs nous ont servi un concert de folie, notamment solo de basse, trompette, synthé et batterie venus d'un autre monde. Commandant, le bassiste était italien et fou avec le même bonnet que toi. Voila le boulot occupe la plus grande partie de mon temps mais je vis quand même des moments inoubliables.

Enfin je me joins au Vié pour confirmer que les Bretons sont partout... Lors de ma visite à l'hôtel pour réserver les chambres des artistes, vla ti pas que la demoiselle me paye un coup à boire. C'est qu'elle ne me laissait plus partir la garce. Mon sauveur finit par arriver, c'est le chef cuistot, un Dijonnais de naissance, renommé dans toute la Colombie. Nous amorçons donc une grande discussion gastronomique, avec ce charmant monsieur retraité de la Marine de Brest, ayant pour thème principal le cidre et les galettes-saussices... Quelques jours plus tard, des amies de mon pote français dont je devrais quitter bientôt l'appartement, débarquent. L'une d'elle se démarque par des trais qui ne sont pas sans rappeler ceux de Nne : je baffre, je crie et je finie morte saoule à un vin proche du pétrole vénézuelien. Je ne vous préciserai pas l'origine de cette jeune fille par ailleurs fort sympathique. Sympa le dépaysement...

Enorme bizette à tous.

Buch

5 commentaires:

olive a dit…

Salut Buch!!
Ah putain, ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles!!
En plus, bonnes avec ça!! Que demande le peuple?lol
Ils sont cool tes messages, ils me font bien rire!!
A binetôt pour de nvelles aventures!!

noé a dit…

buuuch!! ça fait trop plaisir d'avoir de tes nouvelles! bon, j'espère que tu prends le tps de te poser un peu malgré tes horaires chargés. et le BMX, t'as trouvé des gens? bizzz

Ben a dit…

Mdr ! Ya ke la langue ki change ! Tu continu de fer nimporte koi en buvan pa mal avec d bretons ki ri et ki cri !

La Wich a dit…

et bien avec ce message on a une bonne vision de ce que tu fais, sympa le boulo qui te fais découvrir un peu tout !!
je me joins au comment de Ben, que je trouve très juste ! Bon et t'as toujours pas trouvé de violente pour me remplacer ???
bisous

Canalh a dit…

Buch, et cette fête de la Musique c'est aux frais de qui ?? Ja, ja! Cela doit chauffer là-haut...